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ARICEPT, EBIXA, EXELON et REMINYL sont à écarter selon la revue indépendante Prescrire

  • donépézil (Aricept® ou autre)
  • galantamine (Reminyl® ou autre)
  • rivastigmine (Exelon® ou autre)
  • mémantine (Ebixa® ou autre)

Ces molécules font partie de la liste « Ecarter pour mieux soigner » de la revue Prescrire, n’offrant pas un rapport bénéfices-risques satisfaisant, leur dangerosité étant plus importante que leur utilité pour les patients.




ARICEPT, EBIXA, EXELON et REMINYL ne sont plus recommandés par la Haute Autorité de Santé

  • absence de pertinence clinique des effets symptomatiques de ces médicaments
  • absence de démonstration d’efficacité sur les troubles du comportement, la qualité de vie, le délai d’entrée en institution, la mortalité, l’évolution de la maladie, la charge de la maladie sur les aidants
  • profil de tolérance
  • risque élevé d’interactions médicamenteuses chez les sujets âgés

Référence HAS




Maintien d’un apport normal de vitamine K1 en cas de traitement AVK ?

Les besoins d’un adulte moyen en vitamine K1 sont de 50 à 100 microgrammes/jour et il ne semble pas nécessaire a priori de restreindre cet apport en cas de traitement par les anti-vitamine K (qui réduisent la coagulation du sang en inhibant l’action de la vitamine K). Au contraire, une diminution radicale des apports semble augmenter la difficulté de stabiliser le traitement. Il est donc conseillé de maintenir une alimentation normale.

(Référence: Patients with unstable control have a poorer dietary intake of vitamin K compared to patients with stable control of anticoagulation. Tromb Haemost 2005;93(5):872-875)

Les sources de vitamine K1:
– 100 à 1000 microgrammes/100 g: thym, persil, pissenlits crus, basilic frais, épinards cuits, huile de soja, blettes cuites, chicorée frisée, épinards crus, cresson, brocolis cuits, choux de Bruxelles cuits, laitue crue.
– 10 à 100 microgrammes/100 g: chou rouge cuit, cru, huile de colza, céleri rave cru, asperges cuites, chou blanc cru, pruneau, fois de génisse, petits pois, conserves, huile d’olive, poireau cru, asperges en boite.




Les benzodiazépines à demi-vie courte, pour la personne âgée ?

zopiclone (Imovane): 5h (hypnotique)
oxazépam (Seresta): 8h (anxiolytique)
lorazépam (Temesta): 10 à 20h (anxiolytique)
alprazolam (Xanax): 10 à 20h (anxiolytique)




Le syndrome malin des neuroleptiques ?

– hyperthermie > 38 °C
– trouble de la conscience avec mutisme ou stupeur
– rhabdomyolyse avec rigidité musculaire, augmentation du taux sanguin des CPK et hyperleucocytose
– trouble du système nerveux autonome avec parfois : une pâleur, une hypersudation, une sialorrhée, une tachycardie, une hypotension artérielle, une tachypnée, une incontinence, des hallucinations, des tremblements.

A lire:
Syndrome malin des neuroleptiques chez le sujet âgé. Cas clinique et comparaison aux données de la littérature.




Prescription de psychotropes chez la personne âgée ?

Les recommandations de la pharmacie de l’EPSM (Etablissement Public de Santé Mentale) Lille-Métropole.




Une liste préférentielle de médicaments en EHPAD ?

Une liste ATC des médicaments est proposée par la Commission Gériatrie de plusieurs régions: la région Centre-Val de Loire, la région Normandie. Une bonne base de travail pour préparer une liste préférentielle adaptée à chaque EHPAD et répondant aux bonnes pratiques gériatriques.




10 recommandations pour une thérapeutique médicamenteuse adaptée au sujet âgé ?

NOMBRE: limiter le nombre des médicaments
ASSOCIATION: éviter l’association de deux médicaments de la même classe pharmacologique ou ayant des effets pharmacologiques similaires
EFFICACITE: éviter de prescrire des médicaments dont le niveau d’efficacité n’est pas clairement démontré: « proposé dans, utilisé dans, utilisé comme… »

CREATININE: adapter la posologie à la clairance de la créatinine
LOW & SLOW: commencer à dose faible et augmenter progressivement: start low, go slow
DEMI-VIE: préférer les médicaments à demi-vie courte (sauf AVK)
EVALUATION: régulière (observance, efficacité, tolérance clinique et biologique)

FORME: privilégier les formes simples
SECURITE: préférer les médicaments les plus anciens
TRAÇABILITE: surveiller l’automédication




Oxygénothérapie à long terme: choisir la source la mieux adaptée ?

Un document proposé par l’HAS.




Maladies chroniques: risques médicamenteux ?

BPCO + béta-bloquants, opiacés :
= Insuffisance respiratoire

Démence + anticholinergiques, benzodiazépines :
= Confusion

Dénutrition + anticoagulants :
= Surdosage

Glaucome à angle fermé + anticholinergiques :
= Aggravation du glaucome

Hypertrophie prostatique + anticholinergiques :
= Rétention vésicale

Hypokaliémie + digoxine :
= Troubles du rythme

Hyponatrémie + diurétiques, sérotoninergiques :
= Aggravation

Hypotension orthostatique + antihypertenseurs, antidépresseurs tricycliques, Levodopa :
= Malaises, chutes

Insuffisance rénale + AINS, aminosides, produits de contraste :
= Insuffisance rénale aiguë

Troubles de la conduction + béta-bloquants, vérapamil :
= BAV

Ulcère gastro-duodénal + AINS :
= Hémorragie