1

GMPS ?

GIR Moyen Pondéré Soins

GMPS = GMP + (PMP X 2.59)

Le GMPS multiplié par la capacité de l’établissement et par la valeur du point de l’année, permet de déterminer une dotation théorique, qui dépend aussi du périmètre de soins couverts, donc de l’option tarifaire de l’établissement, et de l’existence ou non d’une pharmacie à usage intérieur (PUI). Cette dotation théorique a valeur de plafond dans le cadre du principe de convergence tarifaire mais tend à être considérée comme une cible par les principaux acteurs.




Les 8 postes de consommation de ressources en soins du Pathos ?

1 Gériatre
2 Psychiatre
3 Infirmière
4 Kinésithérapeute/ergothérapeute
5 Psychologue
6 Biologie
7 Imagerie
8 Médicament




Les 12 profils de soins du Pathos ?

T1 = pronostic vital en jeu au quotidien
T2 = équilibration des traitements, surveillance rapprochée, risque élevé de rechutes.

P1 = prise en charge psychiatrique de crise
P2 = prise en charge psychothérapeutique de soutien

R1 = réadaptation rééducation fonctionnelle intensive individuelle
R2 = réadaptation rééducation fonctionnelle de soutien ou allégée

CH = plaies, soins locaux complexes et longs

DG = investigations pour un état non diagnostiqué (hors T1 ou T2)

M1 = mourant lucide, soins palliatifs, psychothérapeutiques et techniques
M2 = état crépusculaire, soins palliatifs de confort

S1 = prévention, surveillance, dispensation médicamenteuse
S0 = absence significative de prévention, de surveillance ou de soins




4 adverbes pour évaluer les variables de la grille AGGIR ?

S = Spontanément
T = Totalement
C = Correctement
H = Habituellement




Les 2 grands indicateurs socio-économiques des EHPAD ?

AGGIR: évaluation du niveau de soins de base nécessaires.

PATHOS: évaluation du niveau de soins médicaux, para-médicaux et techniques nécessaires.




Les groupes iso-ressources ?

GIR 1
– perte d’autonomie totale tant physique que psychique.
– états terminaux crépusculaires.

GIR 2
– grabataires lucides
– déments déambulants.

GIR 3
– autonomie psychique et perte partielle de l’autonomie physique

GIR 4
– transfert non assuré seul, perte de certaines activités corporelles, mais déplacement assuré
– perte de nombreuses activités corporelles sans problème de transfert ni de déplacement

GIR 5
– problèmes pour la toilette, le repas, le ménage.

GIR 6
– problèmes ponctuels surtout sociaux.




Surveillance médicamenteuse des maladies chroniques du sujet âgé ?

adénome de la prostate: anticholinergiques (rétention vésicale)
apnée du sommeil: anxiolytiques (insuffisance respiratoire)
broncho-pneumopathie chronique obstructive: anxiolytiques, bêta-bloquants, opiacés (insuffisance respiratoire)
démence: anticholinergiques, benzodiazépines (confusion)
dénutrition: anticoagulants (surdosage)
glaucome à angle fermé: anticholinergiques (aggravation)
hypertrophie prostatique: anticholinergiques (rétention vésicale)
hypokaliémie: digoxine (troubles du rythme)
hyponatrémie: diurétiques, sérotoninergiques (aggravation, syndrome de Schwartz-Bartter)
hypotension orthostatique: antihypertenseur, anticholinergiques, Levodopa (malaises, chutes)
insuffisance cardiaque: anticholinergiques (aggravation)
insuffisance rénale: anti-inflammatoires non stéroïdiens, aminosides, produits de contraste (insuffisance rénale aiguë)
maladie de Parkinson: anticholinergiques (aggravation)
troubles de la conduction: anticholinergiques, antiépileptiques, bêta-bloquants, vérapamil (bloc auriculo-ventriculaire)
ulcère gastro-duodénal: anti-inflammatoires non stéroïdiens (hémorragie)




Les 4 types de perturbations pharmacologiques à surveiller en cas de coup de chaleur ?

CINETIQUE: modifiée si déshydratation pour les anti-arythmiques (dont digoxine), anti-épileptiques, lithium, biguanides et sulfamides hypoglycémiants, hypocholestérolémiants
FONCTION RENALE: altérée par les AINS, IEC, ARAII
HYDRATATION: modifiée par les diurétiques
THERMOREGULATION: centrale altérée par les neuroleptiques et sérotoninergiques; périphérique par les tricycliques, certains antispasmodiques, neuroleptiques




10 recommandations pour une thérapeutique médicamenteuse adaptée au sujet âgé ?

NOMBRE: limiter le nombre des médicaments
ASSOCIATION: éviter l’association de deux médicaments de la même classe pharmacologique ou ayant des effets pharmacologiques similaires
EFFICACITE: éviter de prescrire des médicaments dont le niveau d’efficacité n’est pas clairement démontré: « proposé dans, utilisé dans, utilisé comme… »

CREATININE: adapter la posologie à la clairance de la créatinine
LOW & SLOW: commencer à dose faible et augmenter progressivement: start low, go slow
DEMI-VIE: préférer les médicaments à demi-vie courte (sauf AVK)
EVALUATION: régulière (observance, efficacité, tolérance clinique et biologique)

FORME: privilégier les formes simples
SECURITE: préférer les médicaments les plus anciens
TRAÇABILITE: surveiller l’automédication




5 médicaments à surveiller particulièrement en EHPAD ?

AMIODARONE: TSH semestrielle
ANTICHOLINESTERASIQUE: poids, fréquence cardiaque, symptômes digestifs
ANTI-HTA: PA assise et debout
DIURETIQUE: poids, PA, natrémie, kaliémie, créatinine semestrielle ou selon clinique
NEUROLEPTIQUE: sédation, fonctions cognitives, PA, symptômes extrapyramidaux