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Les facteurs de risque de dépression du sujet âgé ?

antécédents de dépression
rupture: intervention chirurgicale, perte d’autonomie, dépendance physique, deuil, déménagement, conflit familial, solitude
troubles vasculaires et facteurs de risque vasculaires
affections neurologiques: maladie d’Alzheimer, démence vasculaire, maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy, sclérose en plaques
maladies endocriniennes, anémie de Biermer et autres déficits vitaminiques
alcoolisme, malnutrition, perturbations électrolytiques, néoplasies et métastases
iatrogénie: corticoïdes, anti-inflammatoires, analgésiques, antiparkinsoniens, antipsychotiques, sédatifs/hypnotiques, médicaments cardio-vasculaires
sexe: deux fois plus de femmes




Canicule: repérage des personnes âgées à risque ?

Broncho-pneumopathie chronique obstructive
Déficit cognitif
Déficit moteur
Déficit neurologique
Dénutrition
Dépendance importante
Diabète
Gastro-entérite
Incontinence urinaire
Maladie cardiaque
Maladie de Parkinson
Régime hyperprotidique
Syndrome dépressif
Syndrome infectieux
Traitement diurétique
Traitement laxatif
Traitement sédatif
Tremblements
Troubles de la déglutition




Déshydratation du sujet âgé: facteurs de risque ?

– diminution des prises (diminution de la sensation de soif, perte d’autonomie, troubles de la déglutition, dysphagie, anorexie, syndrome dépressif, état confusionnel, démence, crainte de l’incontinence urinaire, prise de sédatifs)
– augmentation de la chaleur (et/ou sécheresse) externe (canicule) ou de la chaleur interne (hyperthermie, activité physique inhabituelle)
– augmentation des pertes (diarrhée, vomissement, traitement diurétique, laxatif, polyurie du diabète, tachypnée)
– augmentation des besoins (dénutrition, régime hyperprotidique)
maladies chroniques (maladies neurodégénératives, démences, maladies cardiovasculaires) et polypathologie
épisodes antérieurs de déshydratation
– sexe féminin plus souvent




Zyprexa (olanzapine): deux fois plus de décès en cas de démence ?

ZYPREXA®, ZYPREXA VELOTAB® sont des médicaments antipsychotiques atypiques ayant fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne, respectivement en septembre 1996 et février 2000.

Des essais cliniques menés chez des patients âgés de plus de 65 ans, atteints de démence et souffrant de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, ont montré dans le groupe de patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients ayant reçu le placebo:
– une incidence 3 fois plus élevée des accidents vasculaires cérébraux (AVC),
– une incidence environ 2 fois plus élevée des décès.

L’incidence plus élevée des décès n’était pas corrélée à la dose d’olanzapine ni à la durée de traitement. Cependant, des facteurs de risque ont été identifiés tels qu’un âge supérieur à 65 ans, une sédation, une dysphagie, une malnutrition, une déshydratation, une pathologie pulmonaire (pneumonie avec ou sans inhalation), une utilisation concomitante de benzodiazépines.

Les éléments suivants ont également été mis en évidence :
– Il a été observé qu’une démence vasculaire pré-existante était significativement associée à une incidence plus élevée d’accidents vasculaires cérébraux;
– L’efficacité de l’olanzapine chez cette population n’a pas été démontrée au cours de ces essais cliniques.

En conséquence, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) attire l’attention des professionnels de santé sur les points suivants :
L’utilisation d’olanzapine n’est pas indiquée et est déconseillée chez les patients âgés atteints de démence et souffrant de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement;
– Le bénéfice-risque du traitement par olanzapine des patients recevant ce médicament pour des troubles psychotiques et/ou des troubles du comportement liés à une démence doit être soigneusement réévalué.

(Référence: communiqué ANSM 09/03/2004)




Chutes en EHPAD: facteurs de risque individuels ?

– antécédents de chute
– dépression
– diminution de la force musculaire
– hypotension orthostatique
– limitation fonctionnelle
– ostéoporose
– polymédication > 4/j
– prescription récente
– prescription de psychotropes
– prescription de cardiotropes
– troubles cognitifs
– troubles de la marche
– troubles de l’équilibre
– troubles visuels
– troubles auditifs
– vertiges

Le repérage en EHPAD des facteurs de risque individuel de chute permet de tenir à jour l’indicateur risque de chute et d’enclencher des mesures de prévention spécifiques.