Le concept de dépendance, orienté vers les actes de la vie quotidienne, a pris le pas sur celui, plus ancien d’invalidité, orienté vers les déficits de la personne. Il ne s’agit donc pas exactement de la même évaluation: on peut en effet souffrir d’un déficit et n’être pas ou très peu dépendant. L’inverse est plus difficile à envisager.

On peut néanmoins établir une correspondance entre l’évaluation de la dépendance (le GIR) et la validité:
– GIR 1 et 2: personnes invalides
– GIR 3 et 4: personnes semi-valides
– GIR 5 et 6: personnes valides

Le GIR 2 (groupes iso-ressources de type 2) correspond à deux profils différents, l’un correspondant à une importante dépendance mentale, l’autre à une importante dépendance physique :

– fonctions mentales altérées, mais capacité de se déplacer conservée.

– fonctions mentales non totalement altérées, mais confinement au lit ou au fauteuil avec prise en charge requise pour la plupart des activités de la vie courante.

Le rapport annuel d’activité médicale retrace les modalités de prise en charge des soins et l’évolution de l’état de dépendance des résidents.

(9ème mission du décret du 27 mai 2005)