Agitation sévère = instabilité psycho-motrice + un des signes suivants:
– Agressivité (verbale ou physique),
– Dangerosité (jet d’objets),
– Incohérence (délire, hallucination),
– Perturbation (intensité, cris, fugue).
1. Dans un premier temps, en cas d’agitation sévère, temps soignant:
– Appeler un soignant auquel la personne est habituée,
– Apaiser par la parole et le toucher,
– Déplacer le résident du contexte déclencheur situationnel,
– Protéger et se protéger physiquement.
– Transmettre par oral à l’IDE et par écrit.
2. Dans un deuxième temps si l’agitation sévère persiste, temps infirmier:
– prévenir le médecin traitant,
– rechercher une cause physique et s’assurer de l’absence d’un syndrome confusionnel (douleur d’un globe vésical ou fécalome, déshydratation ou hypoglycémie, infection urinaire ou pulmonaire, interactions médicamenteuses),
– évaluer l’inquiétude morale,
– si absence d’agressivité physique, de délire ou d’hallucinations:
> oxazepam (SERESTA) 25mg per os (50mg si le patient est déjà sous benzodiazépine)
(benzodiazépine à pic d’action rapide et à demi-vie courte)
– si agressivité physique, délire et/ou hallucinations:
> halopéridol (HALDOL) 2mg/1ml 10 gouttes=1 mg (20 gouttes si patient déjà sous neuroleptiques)
(sauf contre-indication aux neuroleptiques)
> appel des urgences si inefficace
3 – Dans un troisième temps:
– visite du médecin coordonnateur,
– intervention des autres membres de l’équipe multidisciplinaire,
– évaluation NPI-ES (inventaire neuropsychiatrique version équipe soignante),
– surveillance: rythme cardiaque, TA en cas de prise d’un neuroleptique,
– réévaluation du traitement.
Dans tous les cas, transmission écrite de l’événement:
PROCEDURE ALERTE AGITATION SEVERE
PROCEDURE ALERTE AGITATION SEVERE AGRESSIVE
PROCEDURE ALERTE AGITATION SEVERE DANGEREUSE
PROCEDURE ALERTE AGITATION SEVERE INCOHERENTE
PROCEDURE ALERTE AGITATION SEVERE PERTURBATRICE